jeudi 25 octobre 2012

Le grade de licence enfin reconnu en Pays de la Loire !

C'est une victoire que nous arrachons !

Mardi 23 octobre, une délégation du CNIFSI a été reçue par les signataires de la convention multipartite à Angers, suite à la réunion avec les ministères de la Santé et de l'Enseignement Supérieur, rendue possible grâce à la mobilisation du 13 septembre des étudiants d'Angers et de Saumur.
Rappelons que cette convention est l'unique garante de la reconnaissance du grade de licence, de l'accès aux droits étudiants et de la juste rémunération des intervenants universitaires, et qu'elle demeure toujours insignée en Pays-de-la-Loire, dernière région de France dans cette situation !
A la sortie de la réunion avec les différents ministères, les signataires de la convention multipartite [Conseil Régional (CR), GCS-IFSI, ASSRS Croix-Rouge, Universités et l'ARS] nous ont donc reçus pour rendre compte des avancées : la convention sera signée début décembre !!

Cette signature permet enfin la reconnaissance du grade de licence à un niveau national !!

De plus cette décision est rétroactive en faveur des étudiants en soins infirmiers diplômés en Juillet 2012. Notre première revendication se trouve enfin inscrite dans un cadre légal, et ce, grâce à nos mobilisations et à notre refus d'abandonner.



De plus, l'accès aux droits étudiants, enfin inscrit dans les textes officiels, devient une composante indissociable du statut de l'étudiant en soin infirmier !  


Cependant, le montant des compensations financières de la part des Ministères qui permettent d'une part, de financer l'inscription à l'université donc l'accès à la carte étudiante et aux services qui en découlent et d'autre part, de rémunérer les intervenants au tarif universitaire, ne sera dévoilé que le 15 décembre. 


Ainsi, si les moyens réinvestis ne sont pas suffisants, l'accès aux droits étudiants ne pourra pas être effectif à la rentrée 2013 !!
Nous devons donc absolument rester vigilants, et unis pour que la convention soit appliquée jusqu'au bout et que les étudiants n'en pâtissent pas davantage !!



C'est grâce à nos mobilisations et à l'union de 5 IFSI de la Région que nous arrivons à de telles avancées !! Ce que nous avons obtenu est un grand progrès ! 


Alors continuons ensemble, restons attentifs et solidaires, et allons jusqu'au bout !!

mardi 16 octobre 2012

Convention tripartite : restons aux aguets !!


Lundi 15 octobre, une délégation du CNIFSI s'est rendue à Nantes avec les signataires de la convention multipartite [Conseil Régional (CR), GCS-IFSI, ASSRS Croix-Rouge, Universités et l'ARS] pour avancer sur la rédaction et la signature de la convention, toujours insignée à ce jour en Pays-de-la-Loire, alors qu’elle reste l’unique garante de reconnaissance du grade de licence, de l’accès aux droits étudiants et de la juste rémunération des intervenants universitaires.

Cette rencontre avait été promise par le Conseil Régional des Pays-de-la-Loire au CNIFSI lors de la manifestation des étudiants d'Angers et de Saumur du 13 septembre. Elle avait pour but la préparation du rendez-vous avec le ministère de la santé et celui de l'enseignement supérieur et de la recherche qui aura lieu mardi 23 octobre.

Après que les signataires ont rappelé les clauses financières qui bloquaient la signature de la convention (frais de gestion relatifs à l’inscription à l’université et rémunération des intervenants au tarif universitaire), le CR a exprimé ses attentes de la réunion du 23 : obtenir une compensation financière de la part de l'Etat. Il espère qu'à l'issue des négociations engagées, il obtiendra cette compensation et la convention pourra donc être signée. Il souhaite aussi réaffirmer la légitimité des ESI à avoir accès aux droits étudiants et que notre grade de licence soit reconnu, et ce par le biais d'un texte ministériel.

Le CNIFSI sera donc attendu le 23 octobre après-midi par les signataires, après la réunion, pour faire l'état des lieux et réaffirmer ses demandes : signature de la convention avant le 15 novembre 2012 (date des dernières présentation au jury du DE). Quelle que soit la réponse des ministères, le CNIFSI exige cette signature, et ne tolèrera ni d'arrangements provisoires, ni de conventions bipartites (renvoyant à des arrangements entre universités et IFSI), synonymes de disparités, d'inégalités dans le territoire et d'instabilité. La garantie de l’accès aux droits étudiants et de la reconnaissance du grade de licence doit passer par la signature de cette convention !

Nous devons donc rester vigilants et mobilisés...
Rendez-vous le 23 octobre pour plus d’informations !

mercredi 10 octobre 2012

Le CNIFSI s’adresse à vous !


Depuis le mois de Juin dernier, nous sommes 5 IFSI de la région des Pays de la Loire mobilisés sur la question de la non signature de la convention tripartite. Nous avons adressé deux courriers aux différentes parties pour solliciter une entrevue à ce sujet.

Devant l’absence d’avancées, les étudiants infirmiers d’Angers et de Saumur ont manifesté le 13 septembre dans les rue d’Angers pour exiger l’application de la loi de 2009 qui passe légalement par la signature de cette convention. La loi doit s’appliquer pour tous !
                   
  Des représentants du CNIFSI ont été reçus par les trois parties à l’issue de la manifestation. Les négociations ont abouties à la promesse d’une réunion de travail avec les 3 parties (Université, GCS-support des IFSI et Conseil régional) en vue de préparer une rencontre  avec les ministères de la santé et de l’enseignement supérieur.

      La date de ce rendez-vous est tombée hier : nous sommes attendus le 15 octobre à Nantes ! Une réunion de préparation entre les désormais quatre parties (Université, GCS-support des IFSI, Conseil régional ET étudiants).


La mobilisation de tous n’a pas été vaine, les négociations commencent et le combat continue. C’est ensemble et unis autour de la défense de nos droits que nous irons jusqu’au bout pour exiger la signature d’une convention tripartite raisonnée et en adéquation avec nos revendications. Plus nombreux nous serons et plus nous DEVRONS être écoutés.

Restons mobilisés et vigilants !

Quels problèmes posent la non signature de la convention ?
- Pas de reconnaissance de notre diplôme au grade de licence.
- Pas d'accès aux droits universitaires.
- Pas de rémunération des intervenants au tarif universitaire avec le risque qu’ils ne viennent plus dispenser les cours ou que ceux-ci se transforment en cours sur DVD...
- La région des Pays de la Loire est HORS-LA-LOI.

Le CNIFSI regroupe plus de 20 IFSI dans toute la France autour de ces revendications :

Déploiement rapide de moyens financiers afin d’assurer l’encadrement des stagiaires,
former des infirmier(ère)s tuteurs (trices) = reconnaissance du tutorat comme statut (tutorat
inclut dans le temps de travail, pas de surcharge de travail dans l'équipe, …).

Amélioration des outils pédagogiques : Réajustement des items trop complexes et trop
interprétables du portfolio, outil incompris mais pourtant élément charnière dans la
nouvelle formation pratique ; suppression des cours en vidéo qui remplacent trop souvent
les intervenants universitaires.

Diversification des terrains de stages : scinder les stages de 10 semaines en deux, et garantir à l'étudiant un parcours de stages riche et varié dans le but d’acquérir une réelle
expérience de terrain nécessaire à un(e) IDE débutant(e).

Augmentation des indemnités de stage : basée sur l'augmentation du coût de la vie, soit + 20% : chiffres de l'INSEE, et versement de ces dernières conformément à la loi (pendant le
stage).

- Couverture totale des frais kilométriques engagés lors des stages (mettre fin aux inégalités de remboursement selon les IFSI sur le territoire).

Mise en place d'une session de rattrapage au semestre 6 : actuellement de très nombreux étudiants se voient refuser l’accès à la présentation au Diplôme d’Etat pour des épreuves non validées tout au long du parcours et dont des rattrapages sont organisés tout au long des 3 ans, sauf sur le semestre 6. Plus inquiétant encore, le ministère répond par une attribution arbitraire (dévalorisante pour le diplôme !) des crédits manquants au cas par cas.

NOUS EXIGEONS TOUJOURS D'ÊTRE REÇUS PAR LE MINISTÈRE DE LA SANTÉ POUR EXPOSER NOS DIFFICULTÉS ET AVANCER NOS PROPOSITIONS.